Doux leurres

Publié le par Campanerut

 

Toi qui nous manques tant,

Toi qui n'es jamais venu,

Toi dont, jamais, aucune lettre

Ne recueilleras l'Essence,

 

Nul son à confier aux vents,

Nul prénom à consigner au Temps,

 

Toi qui, jamais, ne coloreras ma vie

De tes éclats de rire ,cristallins

Comme les pleurs de la Terre au matin,

 

Toi qui jamais ne bouleverseras

L'ordre tranquille de mes jours,

 

Toi qui, jamais, ne me confieras

La fragilité de tes rêves avoués,

 

Voici que vient l'heure de nous quitter,

L'heure où l'invisible transparaît,

A travers nos souffrances mêlées,

Pour enfin recueilllir

Nos pleurs orphelins.

 

Je t'aime au nom de l'Eternité,

Je t'aime comme on aime une étoile,

Je t'aime comme dans une longue absence.

 

Je te confie au Firmament

Afin que jamais ne s'éteigne

Le sillage lumineux

De ta grâce enfantine.

Publié dans mes poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
H
Sois sage ô ta douleur...Ce que je crois...La bûche n'est pas bois puis cendres, mais bois,feu et cendresLe temps n'est pas passé, présent, futur mais ce qui est, est par ce qui a été et ce qui seraLa mort n'est pas après la vie, mais la vie est par la mortAlors oui, la douleur du passé n'est qu'un doux leurre ...
Répondre
H
bisous...
Répondre
P
Je reste sans voix après avoir lu ton poème... Tout ce que je pourrais dire ne pourrais qu'entacher ton texte...<br /> Amitié...<br /> Peter Pan...
Répondre